mercredi 19 avril 2017

L'ILLUSOIRE


La liaison continue 
devant la frondaison 
et les anges succombent 
comme un oracle gris. 

Cache-toi! Mes amies, 
rêveuses de ton mur, 
se refroidissent, pioches, 
miracle d'au-delà. 

Vaudra ton réchauffage, 
escargot, eau de mer 
qui réflète mon puits? 

Cache-toi! Que ce chien 
soit l'armure des ombres, 
la paix des sentinelles! 

lundi 6 juin 2016

CARREFOUR

(provisoire) 
Quand les hiboux frissonent
(chanson de l'hirondelle),
une silhouette, nuit, 
jalouse, se répande...

Et quand les sensations 
s'accrochent à ta danse, 
une réponse crache...

Tombera tout le jour 
le soleil dans l'eau verte, 
passion de leur postures...! 

(Frondaison et figure 
qui subissent l'union 
du four et de la lune, 
assimilation...) 


jeudi 20 août 2015

SOIRÉE

Maniaque réponse: 
ton oeil a défendu 
l'air vertueux et rouge, 
la computable fin. 

Comme les hirondelles, 
comme le sel, le mot 
exprime une présence
détachée. Sans répit, 

le bouc a disparu, 
détendu, et des sèves 
sombres que le violon

répand: insoutenable
posture. Dedans l'eau, 
une grénade tombe. 

jeudi 21 mai 2015

PENDANT LA NUIT

Oreille qui garda
les histoires du risque,

mitraille reflétée
doucement par la fièvre,

ricanement obscur
que les noyés soulagent,

fleur déchirée pendant
la nuit pieuse, sombre.

jeudi 10 avril 2014

L'ESCARGOT

Méconnu mais semblable 
aux cris de la couleur, 
mon voisin s'est plongé
dans la folie de naître. 

Un critique succombe
aux adieux des aïeux 
et soulève le sable 
et son frappant sanglot. 

Qu'est-ce que la nature?
Gouvernement débout, 
ses appas sont en cuir. 

Qu'est-ce que les journaux? 
Un bijou se révolte
qui songe à ma copine. 

jeudi 26 décembre 2013

BORGES

Que souvent la mitraille, douceur des envieux, 
te donne des ressources pour nous vêtir de sable. 

Que les affreux débats, ombrageux et jaunis, 
écume voltigeante, mordent nôtre poitrine. 

Que le Roi des étés, méditant et sournois, 
écoute les désirs du péril aux rivières. 

Je marche comme un loup frimeur redécouvrant 
les arbres et les sons et les fontaines chaudes. 

vendredi 29 novembre 2013

SALUT AU MONDE

De l'armure des toits et du gris cimetière,
énormes et lugubres comme de fleurs avides,
je chanterai, souvent à l'ombre du tocsin,
favorable aux vengeances de tout péril mineur.

Et de chaque saison qui prête du maïs
aux marins du chaos, livides et austères:
la nuit, mère de lunes merveilleuses me guide,
déchirure de ciel, petit enfant du gouffre.

Interdit le respect! Fameux les matelas!
Pénible et rassurant comme ta frondaison!
Chaque cheval est sel de ta poitrine hideuse,
ô frêre des anneaux, ô semence sans ombre!

Tes vieux amis, surnoise rire de la folie,
ont parsemé de sel la maison du clochard,
et la seule raison qui t'habite réclame
des caresses et de audacieuses virgules.